Île Pavillonnaire

Après une réflexion sur ce que sera l’île de demain en collages (inondations inévitables des grandes villes, instinct de survie), j’ai transposé cette idée à l’univers de la banlieue pavillonnaire paisible dans un esprit Burtonien de perfection artificielle. Ce quadriptique était décomposé, une photographie exposée à chaque étage de l’école de La Martinière.
«Dans une banlieue résidentielle paisible, un homme tond sa pelouse. Sa maison devient une île mécanique, elle suit la montée des eaux d’une inondation, ou peut-être la montée de l’eau qui attend la planète entière. Le temps passe, nous voyons ses voisins être inondés. Lui ne voit que sa pelouse. Son île, c’est l’endroit qui lui permet de faire abstraction de ce qui l’entoure.»